Laos : le bilan !


Ah le Laos ! Un gros gros coup de coeur pour ce pays. C'est la région avec la densité de population la moins importante qu'on ait traversé, et ça se ressent fort. Les laotiens laissent le temps filer doucement et l'on se prend au jeu facilement : on ne pense pas au jour d'après, on vit le moment présent., on se laisse bercer par ce mode de vie pendant toute la durée du séjour. 

Nous avons traversé le pays en débutant par les 4.000 îles au sud avant de remonter peu à peu vers le nord. Deux boucles à moto magnifiques ont marqué notre parcours (Plateau des Boloven et Tha Khaek). Nous avons terminé par Vang Vieng et une semaine dans la paisible Luang Prabang.


Ce que l'on a aimé :

  • Nos boucles à moto resteront certainement parmi nos meilleurs souvenirs en Asie. Quel plaisir d'être libre et les paysages traversés étaient à couper le souffle ! Si vous ne devez en faire qu'une, direction Tha Khaek !
  • Nos 5 jours à Don Det dans un petit coin de paradis, au Mama Leuah. On n'a pas vu le temps passer, magique.
  • Les paysages, les montagnes, les cascades, les grottes,... Le Laos, c'est d’innombrables merveilles à voir. On a fait le plein de nature !
  • Les quelques bonnes adresses bouffe trouvées qui nous ont fait l'espace d'un instant oublier notre cuisine belge.
  • Notre nouvel an au milieu de nulle part avec une trentaine de laotiens bien imbibés à la bière et au lao-lao !
  • Prendre le temps de se poser des journées entières dans les petits restos et boulangeries de Luang Prabang.

Ce qui nous a moins plu :
  • Les "villes étapes" comme Pakse et Tha Khaek qui n'avaient d'intérêt pour nous que le fait qu'elles soient le point de départ de nos motoloops.
  • La ville fantomatique de Vang Vieng en elle-même, vidée de ses fêtards et laissée comme à l'abandon.
  • Vientiane, capitale de béton où la vie est bien plus chère qu'ailleurs au Laos.

Ce que l'on "regrette" :
  • Suivant notre optique voyage, nous n'avons pas pressé notre séjour pour tout voir. Nous n'avons pas fait le nord du pays qui semblait lui aussi très joli et authentique. Peut-être pour une autre fois !

Le Laos fut donc pour nous une excellente découverte. Un pays où file le temps de la manière la plus douce et où l'on se sent bien. Un proverbe lao dit d'ailleurs :

"Le vietnamien plante le riz, 
le cambodgien le regarde pousser, 
le lao l'écoute, 
le thaïlandais le coupe 
et le chinois le vend !"

Cela reflète à merveille les cultures traversées durant nos 4 mois. Cette région méconnue mérite vraiment le détour et mieux vaut se dépêcher car le nombre de touristes va grandissant et nous prenons le pari que d'ici quelques années, il aura malheureusement perdu une part de son authenticité.




Comment bien choisir sa chambre en Asie ?

Après avoir écumé un bon nombre de guesthouses et hôtels (plus d'une cinquantaine en tout), nous sommes désormais passés maîtres dans l'art de bien choisir où loger, du moins, on se laisse moins facilement avoir. En près de quatre mois, notre comportement à ce niveau là a bien évolué. Au Vietnam, on réservait quasiment tout à l'avance avec Agoda et c'est en arrivant au Cambodge qu'on s'est rendu compte qu'il y avait souvent moyen de trouver par soi même des endroits tout à fait respectable et beaucoup moins cher (avec Agoda, on payait des frais pour chaque réservation !). Dans un long voyage, c'est important de trouver des bons plans pour dormir car une chambre horrible, ça vous fout en général le moral dans les chaussettes alors qu'une excellente adresse vous donnera le sourire. Ci-dessous, vous trouverez un petit récapitulatif des critères que l'on utilise pour pas se faire avoir.

La propreté. Taches sur les draps, murs décrépis, odeur nauséabonde, sol sale, cheveux drus dans la douche, nous avons tout expérimenté ! Et force est de constater qu'avoir une chambre clean, c'est l'une des choses les plus importantes ! Pour parer à d'éventuelles déconvenues, prévoyez des sacs à viande (en soie), on les a utilisés à de nombreuses reprises.

Le bruit. Une bande d'américains saouls dans votre couloir, une rue bruyante, un marché ou une école à proximité, des portes qui claquent, nombreuses sont les sources de nuisances sonores. Le respect du silence dans les endroits bons marchés n'existe que trop rarement. Dans un quartier animé, on prenait souvent des chambres sans fenêtre. Après tout, on est juste là que pour dormir et en Asie le soleil se couche tôt. Prenez avec vous des boules quiès, on s'en sert facilement une nuit sur deux ! 

La localisation. C'est super d'avoir une guesthouse et une chambre nikel, mais si c'est à 15 kilomètres de toutes animations (surtout vrai dans les villes), c'est moins agréable. Mieux vaut se renseigner un peu avant sur les quartiers où il est bon de loger.

Air conditionné ou ventilation. Je me serais jamais cru capable de dormir par 35 degrés sans air conditionné. Et bien on l'a fait souvent, un ventilateur braqué sur vous la nuit fera l'affaire. Les chambres équipées avec l'air-co coûtent plus cher et il se peut même que les appareils soient en fin de vie, ce qui vous rendra le sommeil impossible à cause du chaud-froid créé par ces objets du diable.

Le prix. Pour nous, c'était davantage un filtre qu'un critère. On avait un budget oscillant entre 5 et 15 euros par nuit pour deux. Vous paierez toujours plus dans une capitale qu'au fin fond d'un trou perdu.

La qualité du matelas. Les Thailandais sont spécialistes du matelas en béton - dans le nord du pays, on a pu en tester un qui faisaient mal rien qu'en s'asseyant dessus ! Testez-le ! Surtout que d'une chambre à l'autre dans le même établissement ça peut varier.

La salle de bain. Elle peut être "private" ou "shared". Avec un budget comme le nôtre, rares sont les chambres dotées d'une douche à l'occidentale. Pas de cabine, le pommeau est suspendu à côté de la toilette et l'eau file à travers un trou dans le sol.

L'eau chaude. Sérieusement, quand il fait 35 degrés toute la journée, une douche froide qui est en fait tiède, ça fait du bien. Pas un vrai critère de sélection donc même si on l'avoue bien volontiers, une bonne douche chaude de temps en temps, ça fait du bien.

Le wifi. Il y en a absolument partout (même au Laos, contrairement à ce que prétendent les "versions actualisées" [ahum..] des guides touristiques). Au pire, si votre hôtel n'en propose pas, le café du coin vous dépannera.

Télévision, frigo, coffre-fort. C'est du luxe ça ! Depuis le Vietnam, connaît pas.

Le petit déjeuner. De temps à autre, ils incluent le petit déjeuner dans le prix, ce qui peut constituer une petite économie non négligeable. Toujours demander si c'est le cas ou non.

On a fait le compte. A l'heure où je publie cet article, nous avons logé dans plus de 50 guesthouses/homestay/hôtels. Sur cet ensemble d'adresses, nous en conseillons 17 et en déconseillons 14. Comme quoi, même avec de bons critères, il est impossible parfois de trouver la perle rare. Et puis, sachez qu'un budget limité et des lieux surbondés, ça vous ruine de temps à autres vos plans logements !


Petite typologie non exhaustive des chambres expérimentées :

 La chambre sur des rails en version "confort".On a testé la même cabine en mode six couchettes avec matelas de 2cm et chinois qui ronfle comme un damné pendant que son pote chinois dort avec ses écouteurs au volume max, balançant une musique du plus mauvais goût. (Train de nuit Hanoi-Lao Cai)
 La chambre humide où si tu as le malheur de prendre une douche, tu es bon pour dormir dans un vrai sauna, la chaleur en moins. Mais pas le temps de s'en plaindre puisque cette chambre fut le théâtre de notre seule nuit blanche pour cause de maladie (pour ne pas dire méga indigestion du débutant). (GrandView Hotel à Sapa, Vietnam)
 La chambre rustique. Lits en paille, humidité et froid ambiants, larges trous dans les murs, bruits non identifiés, confréries d'araignées dans les arbres aux abords, le tout au beau milieu de la "jungle" du nord du Vietnam. Oui, on le confesse, on a dormi avec une petite lumière allumée. (Homestay chez une famille Red Dao)
 La chambre kitsch avec vue. Probablement la nuit la plus correcte du séjour (et l'une des rares où l'on se réveille en affirmant avoir bien dormi). (Jonque sur la baie d'Halong, Vietnam)
  Le petit bungalow sans prétention mais mignon comme tout, avec un espace commun et un jardin des plus agréables, des propriétaires aux petits soins, le tout en bordure de rivière. (Les Manguiers, Kampot, Cambodge)
 Le bungalow pourri. La photo ne rend pas honneur à la saleté, l'inconfort, la vétusté, l'emplacement naze et l'insalubrité du lieu. Des bungalows basiques, on en a testé des dizaines mais celui-là était de loin le plus affreux. (King Kong, Don Det, Laos)
 La guesthouse toute neuve au mobilier simple mais rutilant et incroyablement propre mais avec une insonorisation des plus nulles et un resto servant une bouffe très médiocre (bien entendu, c'est toujours dans les moments où il n'y a rien autour) et un propriétaire malhonnête ("You pay this price because there's hot water." Jean-Claude savait pertinemment que son installation ne fonctionnait pas. Son prix était correct et peu importe que l'eau soit chaude ou froide, mais avancer un mensonge en guise d'argument n'est pas des plus honnêtes. Pliant sous le poids de la menace d'un mauvais karma, il nous a finalement accordé une petite discount.) Ce cas-ci est gentil comme tout mais il est important de ne pas se laisser prendre pour un naïf. (Konglor Cave, Province de Thakek, Laos)
 Le petit paradis. Un bungalow des plus simples mais propre doté de deux hamacs sur une terrasse avec vue sur le Mekong accolé au meilleur resto de l'île, un endroit particulièrement propice aux rencontres : on a dû conseiller le Mama Leuah (Don Det, Laos) à une bonne dizaine de personnes croisées depuis.
La grande maison Crusoë. Tomber par le plus grand des hasards sur une vaste maison en teck ouverte partout sur l'extérieur, pleine de dédales et de recoins, le parquet qui craque sous les pas et résonne dans les nombreuses chambres vides (le propriétaire a volontairement omis d'installer la moindre enseigne pour ne pas attirer trop de monde à la fois) à la propreté rare et au charme fou, le thé et les fruits sans cesse offerts avec un grand sourire, l'impression d'être de vrais invités, une longue discussion étonnante avec un propriétaire ambitieux, un arbre planté au milieu du jardin qui n'abrite pas moins qu'un esprit qui veille sur cette grande maison si spéciale,... Un gros gros coup de coeur malgré un lit aux dimensions asiatiques (1,20m sur 1,80m) ! (Mister Sun Home, Chiang Khong, Thaïlande)

Cambodge : le bilan !

Mieux vaut tard que jamais, plus de deux mois après avoir quitté le Cambodge : petit bilan ! 


Nous sommes arrivés au Cambodge épuisés par le Vietnam où nous avions voulu tout voir et tout faire en un mois seulement (sans pour autant y parvenir, bien évidemment). Quelques kilomètres après avoir franchi la frontière, nous avons senti la bonne vibe qui habitait le pays. Tout semblait plus paisible et calme dans cette campagne parsemée de palmiers et d'habitations traditionnelles en bois sur pilotis. Si les couleurs du sud du Cambodge sont splendides, leur beauté atteint son paroxysme lorsque la lumière de la fin d'après-midi donne au jaune des rizières asséchées un éclat incroyable, contrastant avec le vert des arbres rares, le rouge des pistes et chemins troués et le bleu du ciel immense.

C'est probablement en arrivant au Cambodge que nous avons modifié notre manière de voyager. Plus question pour nous de se presser aux quatre coins de chaque région pour tout voir, nous avons décidé de prendre le temps là où on se sentait bien afin de mieux apprécier le moment présent. Cette optique de voyage, nous l'avons gardée pendant tout le reste de notre périple. Il existe autant de manières de voyager que de voyageurs et, la nôtre, on l'a finalement trouvée davantage du côté du lâcher-prise que dans l'accumulation d'expériences inédites.

Notre itinéraire dans ce second pays s'est concentré autour de quatre grandes étapes : la campagne avec Kep et Kampot, une homestay formidable à Takeo, la capitale Phnom Penh et les temples d'Angkor aux abords de Siem Reap.


Ce que l'on a aimé :

  • La Homestay à Takeo où nous avons pu donner un cours de français à une classe d'étudiants enthousiastes. Le témoignage du père de famille qui s'est livré à nous sur son passé mouvementé.
  • Le stade olympique à Phnom Penh qui s'anime à la tombée du jour.
  • Les merveilles d'Angkor qui, il faut bien l'avouer, ont rendu les temples vus par la suite bien moins impressionnants.
  • Revoir des têtes connues pendant deux jours à Siem Reap.
  • Participer à une soirée d'expats à Phnom Penh.
  • Nos ballades en scooter aux alentours de Kep et Kampot où les bonnes adresses et bons plans sont nombreux (hmmm, la piscine du Vine Retreat, le jardin paisible des Manguiers au bord de l'eau,...).
  • Les "Hellos" tonitruants - rien de moins - et sourires des enfants présents partout sur les chemins des campagnes.

Ce qui nous a moins plu :

  • Le pire trajet de notre voyage entre Siem Reap et Don Det au Laos, on aura mis 30 heures pour 12 heures annoncées, un vrai scandale.
  • Les mendiants mutilés de Phnom Penh essayant de nous arracher une petite pièce.
  • Nous n'avons pas gardé de Phnom Penh un souvenir impérissable.
  • Cette altercation avec un chauffeur que nous avions eu pendant deux jours sur les temples d'Angkor. L'appât du gain et la nécessité pour eux de "garder la face" leur fait se comporter parfois de manière tant impulsive que désagréable. 

Ce que l'on "regrette" :
  • Battambang qui a l'air, au vu de nombreux témoignages, très sympa.

A la lecture du Routard avant le voyage (nous n'avions pas alors réussi pu nous procurer le Lonely), on avait juste envie de skipper l'étape Cambodge au plus vite, une honte de décrire de manière pareille un pays ! Au final, cela s'est révélé être une bonne grosse surprise. C'est au Cambodge que nous avons vu le plus de sourire (la Thaïlande, malgré sa réputation, est à mille lieues de l'égaler sur ce point). C'est d'autant plus beau à voir quand on prend connaissance de toute l'horreur qu'a traversé ce pays très récemment : le régime de Polpot et des Khmers Rouges ont mis à feu et à sang l’entièreté du pays il y a peu de temps. Il semble que le contraste entre cette blessure encore ouverte avec la splendeur du passé d'Angkor a définitivement forgé le caractère du Cambodge d'aujourd'hui qui peine encore à trouver son équilibre.

Sukhothaï & Ayutthaya

Le principal attrait de Sukhothai, petite ville paisible sans grand charme, est le vaste domaine de la vieille qui fut la première capitale du royaume du Siam au 13e siècle. Les ruines parsèment un parc dont l'étendue raisonnable permet de le parcourir à vélo malgré la chaleur étouffante qui peut y régner.


Ayutthaya, du fait de son statut d'ancienne capitale, attire les curieux pour des raisons similaires. Mais, du fait de sa proximité avec Bangkok - beaucoup de "one day trip" y échouent pour la journée -, elle draine bien plus de monde et, de ce fait, de locaux peu scrupuleux comptant bien en profiter. Après avoir contourné les ruines en moto sans pour autant rentrer sur le site (on a trouvé qu'il y avait là un petit quelque chose d'Angkor, bien pale lorsque l'on opère la comparaison) et avoir marqué notre affliction face à la vue d'une longue file de touristes attendant des heures dans la chaleur pour vivre leur moment de gloire (grimper sur le dos d'un éléphant fatigué, mal en point, surexploité pour faire un tour de cinq minutes à la queue-leu-leu avec quinze de ses comparses - Au retour, Roger pourra brandir sa photo mal cadrée à ses amis en affirmant haut et fort : "La Thaïlande, ce pays sauvage et exotique !"), on a atterri dans le petit musée sans prétention (malgré le nom) du "million de jouets" tenu par un passionné. Une visite plutôt atypique au son de chefs d'oeuvre de la musique classique : régression !








Rasé comme un thaï

- Coiffeur de rue, Hanoi. Nb : Ce n'est donc pas moi. -

Ceux qui me connaissent un peu savent que le coiffeur et moi ça fait deux : normal, je suis crollé, il me semble d'ailleurs qu'en humanité j'avais joué un sketch sur ce thème là. Quoi qu'il en soit, cela faisait deux mois que j'évitais tant que possible d'y passer malgré les rappels incessants de Caro. Mais un beau jour à Sukhothaï, on passe devant un salon devant lequel trois jeunes en manque de travail papotaient, et je me suis dit ok let's do it ! Je vais leur en donner du travail. Je m'assure que c'est ok pour eux et trente minutes plus tard je suis de retour pour ce qui va être une sacrée aventure !

Je rentre dans le salon, je suis au début le seul client vite rejoint par un autre. On m'a réservé l'employé le plus âgé, que je réveille à moitié dans son sommeil en débarquant dans la petite pièce. Il ne parle pas un mot d'anglais, pas de problème, je lui montre la taille actuel de ma tignasse et je lui décris ce que j'aimerais bien qu'il me reste sur le crâne avec des gestes. Derrière nous, les trois jeunes s'installent pour observer le spectacle.

C'est parti ! Technique plutôt brute, pas de shampoing, on coupe direct. Il ne prend même pas la peine de me coiffer, je suis traité comme un vieil arbuste. Après 10 minutes, soulagement, il n'a pas sorti la tondeuse et me demande si la taille est celle que je souhaitais, je lui fait signe de couper encore légèrement. Mouais, ça c'est international, je demande un demi centimètre en moins et je me retrouve sans cheveux. Il s'emploie à faire les finitions et aie la tondeuse est sortie. Et puis, gros stress, il m'imprègne les favoris et l'arrière de la nuque d'un produit à l'odeur de désinfectant... Il ouvre son tiroir et en sort sa lame. 5 minutes plus tard, il a bien fait ça, je n'ai pas l'impression d'être en sang, mais oh que vois-je ? Jean-Paul a décidé de me raser de près un centimètre en dessous de chaque favoris.

J'ai juste l'air débile avec ma coupe d'asiat rasé sur les côtés et une barbe cassée par son effet rasage de près bizarre. Nos regards se croisent et il comprend qu'il devra m'enlever complètement tous les poils peuplant mon visage. Un coup de pédale sur la chaise et je me retrouve allongé. Il me barbouille la tête de mousses et commence son office qui durera 15 longues minutes. Il changera 3 fois sa lame, il faut croire que mes poils de barbe sont plus résistants que les leurs. J'avais jamais connu cette sensation là et c'est difficilement descriptible, c'est à la fois rafraîchissant et horrible (surtout à proximité des lèvres !). Après avoir serré les dents pendant un quart d'heure, il me remet droit et je peux observer le tableau, moi, il y a 10 ans... 

Bref, j'ai été rasé comme un Thaï !

(Et Caro s'est fait une joie de m'appeler "tête d'oeuf" les cinq jours suivants.)



Chiang Mai : Flower festival


Par un heureux hasard, notre séjour à Chiang Mai coïncidait avec le Flower Festival annuel qui se déroule habituellement le premier week-end de février. Parade interminable de chars fleuris surmontés de thaïlandaises ultra apprêtées au sourire figé (Barbie style), marchés grouillant d'un mélange de locaux et de touristes, ambiance kermesse dans les parcs et stands de bouffe à perte de vue.










Chiang Mai : Sammy's organic thai cooking class


Ayant gardé un excellent souvenir du cours de cuisine suivi à Hoi An, au Vietnam, on s'est lancés comme des braves dans un second cours à Chiang Mai puisque, en toute objectivité, la cuisine thaï est la meilleure au monde (à condition de manger aux bons endroits et d'éviter les restos à touristes). On a donc atterri pour une journée à la ferme bio de Sammy dans un cadre superbe : cuisine en plein air au milieu des rizières, très bien équipée (chacun son plan de travail) et un encadrement professionnel. Après une brève visite au marché dans le but de nous éclairer davantage sur les différents types de riz ainsi que sur le procédé de production du lait de coco (incomparable avec les boîtes de conserves de nos grands magasins), on prend la direction de la ferme qui sera le théâtre de nos apprentissages. Préparation des pâtes de curry, currys de poulet, soupe au légumes et lait de coco, pad thai, salade de papayes, poulet grillé aux noix de cajou, sticky rice à la mangue,... En plus de manger comme des rois (une pause hamac est prévue à midi histoire de ne pas trop heurter nos estomacs), on y a passé un excellent moment et PROMIS, dotés de nos nouveaux savoirs, on vous invite à notre retour pour vous faire goûter tout ça !












Et retour à Chiang Mai dans la remorque du Pick up !